Yves Louis
est gantois d’origine, pédiatre, expert de l’Académie Belge de
Pédiatrie et Secrétaire-Général de l’ABSYM (Association Belge des
Syndicats Médicaux). L’étude de la Deuxième Guerre mondiale, de la
collaboration politique et médicale l’intéresse en particulier. En tant
que dirigeant des syndicats médicaux, il a été encouragé par le docteur
André Wynen, dont il entend préserver la mémoire.
Depuis plusieurs années le Dr Yves Louis se consacre à une étude sur le rôle des médecins pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’intéresse
en particulier à la collaboration politique et médicale et à la
résistance. Feu le docteur André Wynen,
ancien déporté de Breendonk et de Buchenwald, président du Groupe
Mémoire-Herinnering, fondateur de l’association belge médicale des syndicats
médicaux et secrétaire général émérite de l’association médicale
mondiale, l'a encouragé à poursuivre le combat pour la préservation de
la mémoire et pour la lutte contre l’extrême droite et le séparatisme,
thèmes qui ont été le fil directeur de son action. Il mettait également
notre société en garde contre
’l’euthanasie économique’ dans le cadre
du vieillissement de la population et d’une crise économique
majeure.
L'étude en cours sur le rôle des Médecins pendant la Deuxième Guerre
mondiale, dans un contexte de racisme et d’eugénisme de l’époque,
traite en particulier de l’ordre des médecins pendant l’occupation, de
la visite du Reichsgesundheitsführer SS Leonardo Conti
en Belgique, du rôle des universités, de la collaboration, de la
délation, de la haine antisémite et antimaçonnique et des médecins
résistants.
Dans le cadre de ses recherches sur Leonardo Conti et sa mère Nanna Pauli Conti, sage-femme, présidente de l’union national-socialiste des sages-femmes,
le docteur Louis a découvert l’existence de la maternité NSDAP de Wolvertem dans la banlieue proche de Bruxelles.
Wolvertem offrait une solution provisoire de centre de procréation pour la pureté raciale avant la création du Lebensborn de Wégimont.